Figure au centre de la scène, la violoniste tendait les bras vers le public figé. Le silence était grandiose. Ni cliquetis ni grésillement.
Puis ce fut l’explosion. Elle fit sursauter la salle, pourtant habituée aux éclats de chant. Le sol trépida sous la pression des mains qui applaudissaient avec frénésie. Oui, frénésie qui faisait monter la fièvre des spectateurs.
L’excitation de la violoniste aussi, qui sentait le trac de l’après-scène l’envahir. Elle le gardait confiné derrière les paupières closes.
Sourire flottant aux lèvres, les bras ouverts, enfin elle salua élégamment, le violon valsant avec grâce au bout du bras.
Ouvrant les yeux, elle ne vit que la pièce dépecée où elle se cachait avec le vieux Stradi.
Emouvant et efficace. Un texte très ouvert aussi, on se demande ce qui a pu lui arriver, pourquoi…Sinon, j’aime beaucoup le nom du blog!
Salut. Ah la liberté d’y songer… j’aurais peut être un suite, j’attends juste la bonne photo.
Merci, c’était sous cette lumière que je passais mes nuits à lire !
Texte étrange … et ouvert comme le dit Sabine. A nous de l’interpréter avec notre propre expérience. En tout cas, très belle description de ce que peut éprouver un soliste. Belle déflagration, oui.
J’ai tenté d’exprimer cette émotion… à vif, avec les premiers mots que la photo m’a suggéré. Où est le lien ? Je le cherche encore…
Je reste sur ma faim!….Est-ce un rêve?Moi j’y vois une dimension onirique….
Moi de même, je reste sur ma faim ! Boujoux.
Bizarre, bizarre. Elle rêve … ou pas ?
Oui… et non. Il faudrait lui demander…
Ouh là là. C’est maintenant que je vois qu’il y a des coms ! Je m’empresse de répondre…