“Un tout petit monde” David Lodge

Rating: 3 out of 5.

Tout d’abord BONNE ANNEE à tout le monde, 2022 est là !

Je vous et nous souhaite autant de bonne santé que de bonne lecture ! autant de bonne fortune que de bonne écriture ! et tout ce que vous et nous méritons !

La 1ère lecture de 2022

Un roman de David Lodge, au titre de “Un Tout Petit Monde” avec une préface d’Umberto Eco. J’avais acheté, comme cadeau à moi-même, cet exemplaire chez un bouquiniste en 2019 en très bon état. C’est le 3ème titre de cet auteur dont j’avais aimé le roman “Out of The Shelter” ou “Hors de l’Abri” lu pour l’école et, dans une moindre mesure, le 2nd titre avec “L’Auteur ! L’Auteur !”

Est posé sur un parquet en bois puis sur un paquet cadeau blanc aux motifs de carrés multicolores et au rabat où est écrit "1,2,3... ouvrez !" , le roman de David Lodge titré Un tout petit monde" avec une préface d'Umberto Eco aux éditions Rivages Poche bibliothèque étrangère
Couverture

Le roman est facile à lire et les phrases coulent de source. On s’attache vite aux personnages et à leur petite vie professionnelle et personnelle. L’histoire n’est pas une aventure mais ne relate pas uniquement la vie quotidienne des personnes qui travaillent et vivent comme dans la vraie vie. Rien d’extra, donc !

Point central du roman

Le point qui est mit en exergue est la relation des personnages vis-à-vis de leurs entourages (permanents ou éphémères) et leurs voyages : ils sont constamment en voyage, dans l’aéroport, à partir pour tel ou tel pays selon le besoin de leur métier. Le monde est leur ville !

La petite étincelle d’intérêt se situe dans les péripéties qui leurs arrivent, toutes liées à leurs style de vie et à leur profession, et, surtout, qui est traitée avec beaucoup de sarcasme, critique, moralisation et méchanceté. Oui, on voit par exemple s’exposer les problèmes des personnages, des accidents qui leur tombent dessus, les regrets qui les déchirent et la mauvaise relation entre eux. Bref, ce n’est pas tout rose, là-dedans !

Impressions

Celle qui m’a le plus marqué se passe durant la scène où Philip descend de son avion par les marches donnant sur le tarmac. Le sol est en mauvais état avec des nids de poules. Eh bien, Philip se prend un ni de poule, trébuche et tombe. Est-ce qu’il déverse le contenu de son attaché-case ? Peut-être mais pas d’importance… Les hôtes aident Philip à se relever, le rassurent et l’époussettent puis l’emmènent à son hôtel. La 1ère impression que donne Philip à ses hôtes n’est pas terrible ! Ah, qu’est-ce que ça m’a agacé ! Pourquoi l’auteur a-t-il touché à la 1ère impression ? C’est la plus importante, la plus difficile à obtenir, celle qui n’est jamais correcte sans avoir un incident malheureux ! Il y a déjà peu d’espoir qu’elle soit par-fai-te ! Et voilà, c’est le crash !

Et ce n’est pas les seuls évènements, bien sûr ! L’histoire est en fait très réaliste, possible et probable ! Ca ne me fait pas rêver ! Juste, peut-être, que ça fait réfléchir aux actions et aux réactions – celles que peut effectuer le lecteur – et faire penser quelles sont les émotions regrettables qui peuvent submerger – le lecteur ! Ou bien y sont sous-entendues des critiques des modes de vie et de règne ?

Extrait qui met du baume au cœur

Extrait de texte surligné en fluo jaune du roman "Un tout petit monde" de David Lodge:
“Philip se rendit dans son bureau pour rassembler les livres et les papiers dont il allait avoir besoin. Comme d'habitude, il perdit beaucoup de temps à se demander quels livres prendre avec lui en voyage. Il avait une peur maladive de se retrouver perdu dans un hôtel ou une gare à l'étranger sans rien avoir à lire, si bien qu'il voyageait toujours avec beaucoup trop de livres qu’il ramenait d'ailleurs à la maison la plupart du temps sans les avoir lu. Ce soir-là, incapable de choisir entre deux romans de la dernière période de Trollope, il prit tous les deux, et aussi un recueil de poèmes de Seamus Heaney , une nouvelle biographie de Keats et une traduction de la Divine Comédie qu'il emportait avec lui dans presque tous ses déplacements depuis 30 ans sans avoir beaucoup progressé dans sa lecture.”
Extrait qui me ressemble quand je me déplace en longue distance, voire même dans la même ville.

Ah, oui, idem pour moi ! J’aime emporter des livres dans mes voyages, les courts déplacements aussi dans les transports en commun et pour les moments d’attente dans les gares ou chez le notable ou l’arrivée des amis. Une année, c’était dix livres de divers grands formats qui ont pesé jusqu’à 10 kilos : mon record ! Maintenant je me contente de livres de poche, même s’il y peut en avoir encore autant !

Citation page 246.

“Philip se rendit dans son bureau pour rassembler les livres et les papiers dont il allait avoir besoin. Comme d’habitude, il perdit beaucoup de temps à se demander quels livres prendre avec lui en voyage. Il avait une peur maladive de se retrouver perdu dans un hôtel ou une gare à l’étranger sans rien avoir à lire, si bien qu’il voyageait toujours avec beaucoup trop de livres qu’il ramenait d’ailleurs à la maison la plupart du temps sans les avoir lu. Ce soir-là, incapable de choisir entre deux romans de la dernière période de Trollope, il prit tous les deux, et aussi un recueil de poèmes de Seamus Heaney , une nouvelle biographie de Keats et une traduction de la Divine Comédie qu’il emportait avec lui dans presque tous ses déplacements depuis 30 ans sans avoir beaucoup progressé dans sa lecture.”

Lecture spontanée pour 2022 et aussi pour le challenge “Les 170 idées d’Helran” (car je veux le terminer ! ça devait l’être en 2021…)
Case n°83 “Un Bureau”
La couverture représente un bureau qui symbolise le travail des personnages.

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