David Lodge L’Auteur ! L’Auteur ! Henry James d’Un Tour d’Écrou !

Eh oui, je ne connais de l’écrivain Henry James (vivant autour 1880) que par ce roman fanstastico-fantômatique, Un Tour d’Ecrou, sûrement lu dans le cadre d’un défi thématique au collège ou lycée.

En avril 2019, je déniche le roman L’Auteur ! L’Auteur ! au détour d’une fouille de rayonnage de bouquiniste et l’achète juste pour les points d’exclamations dans le titre ! Il ne faut pas grand-chose pour éveiller mon intérêt.

Est-ce que l’auteur du livre, David Lodge, pèse dans la balance ? Un peu peut-être mais pas tant, même si je connaissais déjà quelques-uns de ses romans (ici et ici.)

Le livre…

Est un pavé, mine de rien ! 521 pages pour l’édition Rivages. Couverture sobre, invitant le lecteur à entrer voir le spectacle grâce à la révérence de L’Auteur ! L’Auteur ! Pages en papier fin, si fins que j’ai du mal à tourner les pages ce qui a le don de m’agacer ! Les phrases, si longues, sur des kilomètres, à courir après sans stopper et laisse à bout de souffle : j’ai lu 46 pages d’une trotte !

Et l’histoire.

Narre la vie de l’écrivain Henry James et de ses rencontres avec d’autres auteurs, de leurs œuvres et des siennes – j’ai hâte d’entendre parler du tour d’écrou ! Et de leurs fréquentations ensembles et des pensées sur la vie et personnelle et professionnelle de Henry James. Et ça pendant des centaines de pages. J’ai hâte de tomber sur un rebondissement !

C’est bien entendu une biographie mais elle est romancée ! Cette pointe d’effet littéraire rend la lecture un peu plus facile, comme une aventure de roman, dis-je, moi qui n’aime pas les biographies – sauf si enrobées dans une aventure. Le petit truc en plus qui m’a fait avancer est le début du roman – David Lodge a choisi de commencer par la fin de l’histoire de cette vie. Alors, un peu voyeur morbide, un peu curieux de la continuité, j’ai poursuivi cette lecture. Maintenant je veux savoir comment il finit l’histoire et que raconte-il pendant 400 pages !


Eh bien,

Voyons sans spoiler.

Déjà je n’ai pas terminé le roman-biographie.

On voit dans ce livre la fin de la vie de Henry James, ses dernières années, où il vit de son art et voyage depuis le Royaume-Uni où il vit vers son pays natal que sont les USA et vers ses pays de voyages, de vacances et d’inspirations qu’est l’Italie et la France. Il tient la compagnie à quelques-un.e.s de ses ami.e.s et relate le quotidien avec sa maisonnée. Tout en gardant un cadre lié au métier et passion de Henry James. En vérité, ce devrait être une lecture calme, comme un épisode de vie quotidienne, sans remous d’aventure qui amène une crise cardiaque. Mais c’est lent et tranquille. Quelque chose devrait bien se passer dans une page ou deux ? Oui, un attitude admirative de l’amie en question, un changement de ville et de climat ou tomber malade et au lit…

Je n’ai pas vu l’humour caustique et l’ironie britannique dans les phrases de M. Lodge. Je n’ai pas vu les autres personnages célèbres qui égrènent la vie de M. James. Bon, ce fut une lecture maussade, comme une des balades de M. James dans Piccadily Circus… Il a sûrement du talent, M. Lodge, puisqu’il est encensé par la critique littéraire ; je vois bien qu’il a un talent pour conter les histoires et des phrases dignes d’une grande littérature ; c’est juste moi qui n’a pas capté l’air du livre !

Classé dans le défi
130. quelqu’un faire quelque chose. Le héros Henry est écrivain vers 1880 je crois, si je m’en souviens bien, et souhaite écrire quelque chose de grandiose – il salue de toute sa personne sur la jaquette. J’aime bien sa révérence.
Le mois Anglais ou l’année Anglais car l’auteur M. Henry James vit à Londres et voyage ailleurs !

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